L'homme et le papillon
Tout comme un papillon
Tu m'as prise au filet
Filet de ta passion
Passionné d'être jouet.
J'allais de par le monde, ivre de liberté
Palpitant çà et là, au gré d'un cœur volage
Ne pensant qu'a l'amour et a la volupté
Brûlant parfois mes ailes, butant sur les mirages.
Tout comme un papillon
Je ne pense qu'aux jeux
Aux jeux de ta passion
Passionné d'être deux.
Arrêtée dans mon vol, par deux doigts sacrilèges
Etonnée tout à coup de ne pouvoir bouger
Aimant tout à la foi et haïssant mon piège
Je frémis de savoir qu'il y a du danger.
Tout comme un papillon je vibre de couleurs
Couleurs de ta passion, passionnée que j'en meure.
Je sais qu'un papillon doit n'aimer que les fleurs
Mes ailes révoltées, tentent un dernier effort,
Car cet amour de l'homme n'apporte que les pleurs,
Car il est le plus fort, et n'offre que la mort.
Tout comme un papillon
Tu me piques sur le mur,
Le mur de ta passion
Passion de ma blessure.
Pour voir l'éternité, tout comme un papillon,
O homme si cruel, si c'est pour me garder,
N'écoute pas mon cri, plante ton aiguillon,
Regarde-moi mourir... Tu m'auras possédée !